De nos jours , lorsque les médicaments se propagent dans notre corps ils peuvent perdre leurs principes actifs ou provoquer des effets néfastes ou secondaires. Une solution est donc en cours de développement. Il s'agit d'envelopper les molécules et protéger les molécules correspondantes durant leur parcours dans l'organisme. Puis il faudra faire en sorte que ces molécules soient libérées à proximité de la cellule cible (organe, microbe, virus ou tumeur). Ceci est déjà mis en oeuvre grâces au capsules qui libèrent progressivement les principes actifs.
Mais maintenant on peut considérablement améliorer ces méthodes grâce aux nanotechnologies. La technique consiste à faire un vectorisation des médicaments. Ces vecteurs sont des capsules ou des vésicules cresuses nommées liposomes qui sont biocompatibles et dont la membrane est formée de lipides. Pour qu'ils puissent détecter leur cible, on peut leur implanter une molécule qui va reconnaître les protéines de la cellule ciblée. L'ouverture de la membrane des liposomes (par exemple grâce à l'acidité du milieu) permet au médicament d'intervenir de manière spécifique et efficace près de la cellule cible.
Un liposome
Il y a aussi d'autres types de vecteurs qui sont à l'étude. Les lipides seront donc capables de se fixer sur des nanotubes de carbone et de s'y rassembler pour que, dans certaines conditions, il y ait formation d'anneaux lipidiques stables. en faisant "glisser" ces anneaux le long du nanotube on obtiendra des nanobagues dans lesquelles les molécules actives pourront être protégées.
Des anneaux dans un nanotube de carbone
Il y a aussi des études sur le traitement de certains cancers par des nanoparticules ou nanobilles métalliques. On y fixe des anticorps qui leur permettent de reconnaître et de s'attacher aux cellules tumorales. Les nanobilles, qui sont de petites tailles (moins de 5nm), peuvent, sous certaines conditions, être absorbées par les cellules tumorales. Grâce à un champ magnétique adéquat, on peut provoquer l'échauffement des nanoparticules (au dessus de 40°C) et entraîne la destruction des cellules tumorales.
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